L'association du Chemin de Fer Historique de la Voie Sacrée

L'histoire d'une association composée de membres dévoués et passionnés pour faire (re)vivre le train historique de la voie sacrée à Bar-le-Duc.

PASSIONNÉS D'HISTOIRE OU DU MONDE FERROVIAIRE ?

Découvrez l'association CFHVS

Pourquoi cette association ?

De longue date, en fait depuis 1993, les responsables du chantier d’insertion La Suzanne avaient, dans leurs cartons, un projet de chemin de fer touristique qui s’est affiné au fil des années et, singulièrement, au début des années 2000, quand on vit le bout du tunnel de la restauration de la locomotive Suzanne.

En effet, il subsistait, en Forêt de Massonge, au nord-ouest de Bar-le-Duc, de beaux restes de la plateforme du Varinot, propriétés dans leur plus grande partie de l’État (gestion ONF). La tentation était grande d’y réinstaller une voie métrique pour remettre sur rail Suzanne et créer un chemin de fer touristique. Et faire revivre ainsi l’antique P’tit Meusien…

4,2 kilomètres de l’ancien tracé semblait disponible et l’ONF ainsi que quelques propriétaires privés ne s’opposaient pas à ce projet.

L’avis favorable d’une étude de faisabilité par le cabinet PROTOURISME, et l’étude technique de Rail’Consult montraient que ce rêve pouvait devenir réalité…

Les débuts du projet du train historique

Dès la création de la nouvelle association C.F.H.V.S. (Chemin de fer Historique de la Voie Sacrée), le 23 novembre 2009, tout fut mis en œuvre pour obtenir l’appui de nos partenaires institutionnels : État, Région, Département, Communauté de communes… Les décider prit plus de temps que prévu, puisque c’est seulement courant 2013, après le don d’une parcelle destinée à l’implantation de la gare par une généreuse donatrice, Madame Deutsch-Leblanc, que les premiers travaux furent entrepris.

Le projet, faire rouler un monument historique en tête d’un train historique sur son parcours historique, est aujourd’hui réalisé !

Son point de départ se situe au pied du quartier de la Fédération et son terminus à l’orée de la forêt de Massonge (lieudit Saint-Christophe, commune de Vavincourt).

Le bâtiment technique et la billetterie, construits sous maîtrise d’ouvrage de la Communauté d’Agglomération Meuse-Grand-Sud, se situent côté Bar-le-Duc, tandis qu’au terminus, après avoir traversé des gorges encaissées, franchi des remblais vertigineux, frôlé de magnifiques futaies de hêtres et de chênes, on trouve une baraque de type Adrian destinée à évoquer la Grande Guerre.

Cette deuxième étape a vu son aboutissement courant 2021 et le début de d’exploitation de la ligne a eu lieu en juillet 2022.

D'autres projets à venir ?

Oui ! Car, le Conseil d’Administration du CFHVS a estimé que le train touristique ne pouvait, à lui seul constituer une attraction suffisante et qu’il fallait, en complément, mettre sur pied un ou plusieurs types d’animations pour retenir plus longtemps le public non ferrivophile.

Ainsi il a été retenu que tous les bénévoles seront costumés en habits -époque 1900- pour accueillir le public. De courtes saynètes à propos d’évènements liés au monde ferroviaire de ces années 1900 viendront illustrer le quotidien de nos ancêtres . Nous ne manquerons pas d’accueillir des compagnies de professionnels à l’occasion.

Prévue et réalisée, la reconstitution d’une baraque Adrian (modèle A) se dresse au terminus actuel de la ligne à Saint Christophe.

L’intérieur de la baraque Adrian sera partagé en 3 parties dont la première verra l’accueil des visiteurs avec accès à des documents numériques.
La seconde partie évoquera le Service de santé des Armées avec la reconstitution partielle d’une ambulance de campagne durant la grande guerre.
La troisième partie sera dédiée aux expositions (l’histoire de la Suzanne, les baraques ADRIAN, etc..) ; dotée également d’un espace scénique restreint mais fonctionnel, elle pourra accueillir 40 spectateurs assis. On pourra également y déployer des tables pour faire face à tous types de demandes.

D’autres projets ne manqueront pas d’apparaître dans les années à venir.

À suivre !

Un lieu évoquant les inventeurs meusiens

Car, à plus long terme, il est envisagé, depuis l’origine, de créer un lieu évoquant les inventeurs meusiens… Car la Meuse, terre d’inventeurs, se doit d’honorer ses enfants dont l’esprit créatif a permis des avancées techniques de premier plan (Pierre et Ernest Michaux et le vélocipède à pédales, Nicolas Cugnot et le fardier à vapeur, Frédéric Dyckoff et le moteur diesel, Le Général Estienne et le char d’assaut…).

Faire revivre le Meusien, le Varinot, évoquer son rôle éminent durant la Grande Guerre et, surtout, voir à nouveau le panache de fumée de Suzanne flotter au dessus de la campagne meusienne, quel beau rêve !

Un rêve ? Que dis-je ? Non ! La réalité !